Soirs sans noir… parce qu’il est un peu tard
J’étais, celui que tu es, ma fille. Une révolution puissante, un magma aimant.
« Viens » de Loran dans l’émission Métamorphose nocturne
Écoutez Laurent Collin, son histoire, ses rêves, ses désillusions, ses espoirs et sa formidable capacité de résilience.
De faille et de profondeur
Et puis un jour tu va te réveiller… et tu vas voir qu’il n’y a pas d’épaisseur.
Le mal masqué
Au nouveau chant du coq, par trois fois je serais trahi,
C’est aujourd’hui le premier jour du reste de ma vie.
L’expulsé
N’oublie jamais ce qui a existé, ce serait alors deux fois le regarder et le tuer.
Les fesses de la boulangère
J'ai déjà écrit une ode à un coude, je pense être en mesure de faire un impromptu sur ton cul.
En trousse de toilette
En avant, je marche et ris, Sous le bras, ma trousse de toilette.
La mort de la mouette
J’ai retenu la folie, le temps de deux, nos vies. J’ai soutenu l’invisible aux yeux de ne rien dire.
Le tour de l’Ile
La caresse forte de l’océan sur mes pieds, je ferais le tour de mon ile en entier.
Panique en passion
Le silence s’impose quand l’amour se meurt. On se découvre, tout passe, même la mort.
Voyage en Noûs
C’est par un va-et-vient au creux de ton toi que la fusion de nos chairs crée le tout de Noûs.
Le goût de tes baisers
Langoureuse incartade du monde des vivants, nos baisers construisent, patiemment, nos moments.
J’ai retenu tes maux
« Chuuuuut », ont-ils écrit sur un morceau de papier, comme ils diraient « se taire » pour toujours plus hurler.
L’amie de mots
Et sur un coin de table, à l’encre de la joie, nous écrirons la vie, l’amour des hors-la-loi.
A l’aube des jours qui restent
Je déteste les gens qui s'embrassent sur les quais de gare.