Skip to content

Le lien

Toile fine aux fils d’or et d’azur fins,
Tout ce qui m’existe ne tient qu’à un lien.
Fragile, subtile, doux mais solide,
Subsiste, loin de toi, loin de moi, dans les vides.

Aux sillons des absences déchirant les cœurs,
Un jet de graines d’espoirs, il passe, le semeur.
En chacun de nos vides pousse une lumière,
Cherche le trésor, la promesse d’ailleurs.

Apparences masquées, postures de façade,
Que cesse l’infâme mascarade !
L’apparence d’absence demeure notre lien,
Aucun manque ne saurait devenir le destin.

Qui peut rompre ce qui ne se voit pas ?
Séparer ce vide qui ne se tait pas.
Voici le lien invisible, de lointain, de tendresse,
Devant nos yeux, aux vies humides, se dresse.

Une main me retient, ici, d’ailleurs et de là-bas.
De là, où nous ne reviendrons pas.
Toile fine aux fils d’or et d’azur fins,
Tout ce qui m’existe ne tient qu’à ce lien.

LORAN

Tu vas aimer aussi…

soupir

Voyage en Noûs

C’est par un va-et-vient au creux de ton toi que la fusion de nos chairs crée le tout de Noûs.

La mort de la mouette

J’ai retenu la folie, le temps de deux, nos vies. J’ai soutenu l’invisible aux yeux de ne rien dire.

Soirs sans noir… parce qu’il est un peu tard

J’étais, celui que tu es, ma fille. Une révolution puissante, un magma aimant.

Connecté à l’adoptée

Ce n’est pas un « au revoir » qui tuera nos bonjours.