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La mort de la mouette

Il est mort comme une vieille mouette,
Effondrée, ailes déployées, à la lisière de mer,
Le rêve de famille et d’enfance souriante,
Tué par le terrorisme fou de la méchanceté mère.

J’ai retenu la folie, le temps de deux, nos vies.
J’ai soutenu l’invisible aux yeux de ne rien dire.
Coupable d’avoir aimé, je me retrouve démuni
A mener vingt ans de vie sans droit au soupir.

Elle, belle de ses douze ans, grandie sagement, la juste.
Lui, fort de ses 6 ans, endurci son cœur, la foi.
Eux, si bons, d’être deux, chanteront la vie, leur joie.
Je serais là !

J’ai voyagé en absurdie, territoire opaque de maladie,
Le mauvais rôle dans le triangle, pilier sage de l’affaiblie vivante.
J’ai aimé en loyauté, j’ai reçu la trahison de la terrifiante absente.
Pillage en terre de cœur, vandalisme en caresse et saccage gratuit.

Sous les nuages, m’attendent les étoiles, elles veillent.
Ce bonheur aura d’autres réels et rien ne me volera ma joie.
Elle transforme le vil en subtil et regarde le temps en face. Contempler.
J’accepte, avec d’eux, sagement un nouveau présent.
Mon cœur pleurera longtemps le vol de cette mouette.

LORAN

// Je ne suis pas épris de vengeance mais de justice \\

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