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A l’aube des jours qui restent

Je déteste les gens qui s’embrassent sur les quais de gare
Ça met toujours les trains en retard.

Ça donne de tristes couleurs à l’Amour,
A coup d’au-revoir
Bien plus que de « toujours ».

Je déteste les gens qui s’embrassent sur les quais de gare
Les yeux qui mouillent
Trempent ces âmes qui sortent des plumards.

Des relents de glissades
D’éclaboussures et de taches
L’Amour devrait sentir bon
Ça sent l’avant-veille vache.

Parce que je voulais croire…

Comme un enfant le pleure,
Et je serais là…

Toujours las,
Comme l’ombre de ce rien de toi…
Comme l’ombre d’un tout !
Comme un choix qui s’est fait sans moi…
Pourtant créé pour toi…

Encore un soir,
Un soir de trop
Un soir pour toi.

Et …

L’ultime rejoint l’intime en cet instant,
Comme finalement
L’infime touche l’abime.

Je déteste les gens qui s’embrassent sur les quais de gare
Ça met toujours les trains en retard…

LORAN

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Un matin à l’amante

Le trop de pleins accentue nos vides.

J’ai retenu tes maux

« Chuuuuut », ont-ils écrit sur un morceau de papier, comme ils diraient « se taire » pour toujours plus hurler.

Ma rit

Les couleurs lumineuses de l'émoi.
Rudyard Kipling

Si

Rudyard Kipling (1865 - 1936)