Skip to content

Mon repos ; chronique en rouge

Fulgurance n°1

Quand le cri se tait dehors
Que le tonnerre cesse de vrombir
C’est dans leurs têtes que ne cesse
La tempête qui frappe aux carreaux.

LORAN

Fulgurance n°2

Depuis ce jardin calme
Aux verts de tout ce printemps,
Des chats, par dizaines, s’emploient
A jouer des bourgeons nouveaux.

Derrière ce décor chatoyant,
Des corps assis, se taisent.
Leur esprit pris au piège
De ces vents bruyants, violents.

La folie guète,
Cachée derrière chaque arbre.
Elle attend, goguette,
Que lui tombe, l’une de ces fleurs.

Rouges, les coquelicots se parent,
Sans parfum, sans atours.
Fragiles, si tôt cueillis qu’ils se fanent.
Si tôt la potion prise et les vents se taisent.

Ils sont des coquelicots
Au pays des cactus,
Des tempêtes et des vents,
D’un monde solitaire, vide et mourant.

LORAN

C’est tellement réaliste et beau… Tu amènes de la vie dans un monde inerte, de la beauté dans cette ambiance austère… Tu es la lumière mon cher, qui sublime cette laideur. J.

 

Fulgurance n°3

Elles sont blanches, roses ou bleues,
A chacune son rôle, son poste, ses vœux.
Toujours un grand cœur
Sous ces blouses de couleur.

Elles sont roses, bleues ou blanches,
Selon leurs camaïeux, ils demandent autrement.
Courage, persévérance, à retrousser leurs manches.
Matin pluvieux, midi de sieste et soir si lent.

Elles sont bleues, blanches ou roses,
Ce sont leurs sourires, la permission qui ose.
Elles apaisent, en couleur, la noirceur des cœurs.
Elles colorent en lumière, le sombre et les peurs.

LORAN

Fulgurance n°4 : A l’arrêt

Ici, on arrête les arrêtés,
On stoppe la moindre action,
On cesse les émotions,
On freine les gestes brusques.

Là, vivent les arrêtés
Qui attendent, respirant,
Seulement, lentement.
L’esprit est parti depuis longtemps.

Viendra ce coup de tonnerre ?
Sans que deux fois la foudre
Ne les touche, endormis !
Leur réveiller les nerfs…

LORAN

Tu vas aimer aussi…

Les Amoureux en Noir et Blanc

Les Amoureux

Ils sont revenus… Qui ? Les Amoureux.
Charles Aznavour

Ecrire

Charles AZNAVOUR

Hymne à Isis

Osiris

L’armée de voyants

Le dormeur vert, au soleil, tête nue… Dort fier, froid et nu.