Au bout de l’escalier
Qui monte, il y a toi.
Un sourire qui m’attend,
Ta peau qui m’attire.
Les marches s’étirent
Au matin du moment
Une à une, lune à moi;
Rouge à embrasser.
La minuterie rythme
De jours et de nuits.
Un temps de velours,
Un goût de minuit.
D’une route à pleine voix,
Du « là-haut » qu’on retrouve.
Les souffles s’éprouvent
Caresses du bout des doigts.
En marche,
Tu montes,
Sans l’ascenseur
Là, sans heure,
Au troisième palier
Sur rambarde glisser ;
Vers la porte close
De l’étage écarlate.
Je t’attends au thé.
Tout en montée.
Lorsque rien ne descend.
Étonnant !
Je te rêve en échelle.
LORAN
6 Avril 2023
Crédit Photo : Grégory Picout – http://artphotolyon.com/produit/rouge/