Fermer les yeux sur l’insomnie qui guette,
Le manque si pressant de ta si douce lèvre.
Je me souviens, dans ce noir d’absence,
Du goût de tes baisers, chair de romance.
Toucher l’instant magique du frisson de nos lèvres
Tes baisers, si doux, si tendres, m’enlèvent.
Aux réalités douteuses de la tristesse convenue,
Je t’embrasse, mon amour, comme on n’en peut plus.
Langoureuse incartade du monde des vivants,
Nos baisers construisent, patiemment, nos moments.
En secret, lentement, ils bâtissent
De tous nos vœux d’amour, l’éternel édifice.
LORAN